Le coin des curieux
> Pourquoi des capsules à vis pour la gamme Quartier Lander ?
J’ai eu pas mal de retours sur l’utilisation de la capsule à vis : beaucoup pensent que c’est dommage de ne pas utiliser des bouchons en liège. Cela mérite donc une petite explication ! Le bouchon en liège est un produit d’origine naturelle et très traditionnel ; il est lié à tout le rituel qui accompagne l’ouverture d’une bouteille. C’est aussi un obturateur qui laisse s’installer un échange gazeux avec l’extérieur, et donc l’oxygène. Ce phénomène est très intéressant pour des vins de garde par exemple, mais ce n’est pas le cas pour les Quartier Lander.
Le principe de mon élevage est de micro-oxygéner lentement les vins de manière à intégrer complétement les composés issus du bois (utilisés en combinaison avec l’oxygénation) ; j’amène ainsi les vins prêts à la consommation au moment du conditionnement en bouteille. Cette opération délicate est réalisée avec soin dès la fin de l’élevage afin de préserver au mieux le potentiel organoleptique du vin.
Ainsi, une fois le vin enfermé dans la bouteille, l’oxygénation n’est plus souhaitée. Les capsules à vis sont des obturateurs plus étanches que le liège, donc plus adaptés à mes vins. De plus, elles éliminent le risque d’avoir des « mauvais goûts de bouchon ». Enfin, il faut avouer que c’est quand même aussi pratique de pouvoir ouvrir une bouteille sans avoir besoin d’un tire-bouchon ! (lors d’un pique-nique par exemple).
Vous l’aurez donc compris, je ne fais pas ça par lubie ou fantaisie, mais par conviction et de manière réfléchie. Je comprends que ça enlève un peu de charme, mais faut-il s’arrêter à cela quand on trouve le vin à son goût ?
> Comment bien déguster un vin ?
C’est le moment tant attendu, celui où on va enfin pouvoir découvrir ces fameuses cuvées ! Mais voilà, une fois devant la bouteille, l’appréhension vous assaille. Vais-je savoir le déguster, l’apprécier, ce vin que je suis depuis un bon moment maintenant ? Pas de panique, la dégustation est avant tout une affaire de goût : on aime ou on n’aime pas.
Ensuite, si vous le souhaitez, vous pouvez essayer de dire pourquoi vous aimez ou vous n’aimez pas. C’est ici qu’intervient le vécu, le côté affectif. C’est la part subjective de la dégustation, qui prend souvent le dessus car on fait plus appel à sa mémoire qu’à ses sens. Par exemple, une odeur de notre enfance, associée à un évènement heureux ou malheureux, va influencer fortement notre perception du vin.
Afin de rester le plus objectif possible, découvrez quelques principes simples qui vont vous aider à décrire un vin et comprendre pourquoi il vous plait ou pas.
Un partenaire fiable pour la mise en bouteilles
Pour la mise en bouteilles des Quartier Lander, je travaille avec un prestataire en qui j’ai toute confiance et qui maîtrise parfaitement toute la technicité requise. C’est un embouteilleur mobile (Denis Legras Conditionnement, pour ne pas le citer), qui se déplace avec sa chaîne de mise en bouteille de domaine en domaine. La logistique et le matériel sont spectaculaires et valent le coup d’œil ! Si vous avez l’occasion de passer lors de ces journées, vous êtes les bienvenus, évidemment !